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Le chameau, ce fidèle compagnon qu’on aime bien déguster

chameau2© Georges Attino

Dans le désert, on ne fait pas grande différence entre chameau et dromadaire. En bambara par exemple, l’appellation -Nyôngônmè- est la même quelque soit le nombre de bosses de l’animal. La culture populaire associe facilement le chameau aux peuples nomades. Et pour cause, la plupart du temps, quand on voit un homme dans le désert, un chameau n’est jamais bien loin. Il aide à transporter les bagages et à bien d’autres usages. Et ce fidèle compagnon, habitué du désert et de son austérité remplit également très bien la panse. En fait, tout est bon à prendre chez le chameau.

Le lait de chamelle et ses nombreux bienfaits

Le lait de chamelle est plébiscité dans le monde entier pour ses nombreuses vertus. Il conviendrait même aux personnes qui présentent une intolérance au lactose. Moins gras et plus riche en vitamines que le lait de vache, le lait de chamelle serait adapté aux personnes diabétiques. Si nous ne pouvons attester formellement de la véracité de ces propos, une chose est sure, le lait de chamelle est un véritable délice. Alors si vous pouvez en consommer, ne vous en privez pas.

La plupart du temps, quand on voit un homme dans le désert, un chameau n’est jamais bien loin

La viande de chameau, un délice hors du commun

Les sahéliens sont réputés pour leur façon de griller la viande. Si vous faites un tour au Niger, au Mali, au Tchad ou au Burkina-Faso, ne partez pas sans avoir gouté la fameuse viande grillée. Généralement sur les étals des vendeurs, vous trouverez du bœuf, du mouton ou du poulet. Alors cela peut vous sembler quelque peu singulier si on vous propose de la viande de chameau. Personnellement, j’ai un peu du mal à me défaire de l’image du fidèle compagnon du désert qui finit dans le plat après les bons et loyaux services. Mais le bon goût de la viande fait disparaître bien vite tous les préjugés.

La laine de chameau pour la confection des tentes

Un nomade ne voyage jamais sans sa tente. Et pour la confectionner quoi de mieux que la laine de chameau. Douce et soyeuse, c’est le matériau principal. Toutefois, la technique est procédurière et nécessite pas moins de quatre personnes pour environ deux mois de travail, mais le résultat vaut bien l’attente.


Comme vous l’aurez compris, «dans le chameau rien ne se perd, rien ne se jette et tout est utile »

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