Culture

Portrait

Seydou Keïta, sabali je veux être beau

Les lions, la faune, la flore… c’était les images les plus connus de l’Afrique. Loin de ces clichés tout faits d’une Afrique considérée comme « sauvage », les pères de la photographie africaine ont su magnifier les africains en leur montrant une nouvelle image d’eux mêmes, une image plus valorisante à l’orée des indépendances. Ils ont débroussaillé le terrain de la photographie en Afrique. Et pour ce faire, il fallait  que les africains soient photographiés par des africains. Ils sont plusieurs à avoir présenté l’Afrique autrement à travers leurs photos. Aujourd’hui, je m’en vais vous présenter l’un des père de la photographie africaine Seydou Keïta (1921-2001).  

Culture

La photographie, un moment solennel devenu banal

Inutile de vous donner un cours sur l’histoire lointaine de la photographie. Commençons par le photographe du coin, près de chez vous, au bord du goudron. Fini les albums photos classiques. La place de choix des photos se trouve sur les réseaux sociaux. Longtemps réservées aux proches, les photos aujourd’hui sont pour la plupart  postées sur internet exposées au monde entier.

Culture

Le chameau, ce fidèle compagnon qu’on aime bien déguster

Dans le désert, on ne fait pas grande différence entre chameau et dromadaire. En bambara par exemple, l’appellation -Nyôngônmè- est la même quelque soit le nombre de bosses de l’animal. La culture populaire associe facilement le chameau aux peuples nomades. Et pour cause, la plupart du temps, quand on voit un homme dans le désert, un chameau n’est jamais bien loin. Il aide à transporter les bagages et à bien d’autres usages. Et ce fidèle compagnon, habitué du désert et de son austérité remplit également très bien la panse. En fait, tout est bon à prendre chez le chameau.

Evènement

Au commencement était la biennale de la photographie africaine à Bamako

Tout a commencé un 6 décembre 1994 au palais de la culture Amadou Hampaté Bâ. Le président Alpha Oumar Konaré inaugure la première édition des rencontres de la photographie de Bamako. Depuis ce jour  jusqu’à l’inauguration de la 11 ème édition de la Biennale de la photographie il s’est passé du temps. Du temps qui a bonifié cette rencontre jusqu’à ce qu’elle devienne la grande messe de la photographie africaine. Une messe que l’on doit à une prêtresse de la photographie, Françoise Huguier.