Cinéma

Cannes, un coup de pouce pour le Tchadien Achille Ronaïmou

Achille Ronaïmou Adoumbaye

C’est le clap de fin du festival de Cannes, le grand rendez-vous annuel des acteurs du cinéma. Cannes, c’est le septième art dans toute sa splendeur. Très peu représenté, le cinéma africain se démarque tout de même avec des projets d’exception. Au nombre d’eux, Dia, l’excellent long métrage du réalisateur tchadien Achille Ronaïmou Adoumbaye.

Un projet soutenu par la fabrique Cinéma de l’institut français

Il a fallu le Ouaga film Lab 2017 pour que l’idée d’Achille Ronaïmou Adoumbaye se transforme en film. Le réalisateur tchadien le déplore d’ailleurs,

« Tous les artistes tchadiens qui émergent aujourd’hui à travers le monde sont passés par l’Institut français et cela est bien dommage, car ces derniers, bien qu’ils soient fiers d’être Tchadiens, ils ne parlent jamais de la politique culturelle de leur pays dont ils sont ambassadeurs »

Pour son premier long métrage, Achille Ronaïmou Adoumbaye n’y va pas de main morte. Il choisit de s’attaquer à un sujet très sensible, la mauvaise pratique du prix du sang.

Pendant 90 minutes, on il nous emporte dans le quotidien de Dane, un chauffeur de taxi à N’djaména obligé de payer la « Dia » (le prix du sang) après avoir malencontreusement renversé un jeune garçon. Après plusieurs courts métrages, Achille Ronaïmou Adoumbaye confirme son talent d’auteur réalisateur avec ce film saisissant qu’il a choisi de défendre au prestigieux festival de Cannes.

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