Cinéma

#Mali « Saraka minè », le court métrage qui cartonne sur YouTube

Saraka minè le court metrage qui cartonne sur youtube

« Saraka minè », en bambara, c’est l’exaucement d’un vœu. Au regard du franc succès du film, le vœu a été exaucé. « Saraka minè », explose les compteurs sur YouTube et a été visionné près de 4 millions de fois! Une réalisation pilotée par la photographe Dicko Traoré avec l’appui d’un groupe d’amis maliens. Le film fun, sans dialogue était au départ une façon de s’amuser, se rappelle encore la réalisatrice Dicko Traoré.

« Le projet est né au grin avec un ami qui fait de l’animation 3D et d’autres amis m’ont accompagné dans la réalisation du projet. Faire jouer une actrice réelle avec un acteur virtuel était une folie que je voulais tester. Et saraka minè a vu le jour. Une expérience qui nous a permis d’apprendre en nous amusant! Nous avons pu voir nos lacunes et les corriger dans nos réalisations suivantes ».

Un surprenant succès

Le court métrage a été réalisé en 2013 mais publié seulement, trois ans plus tard en 2016. Il a été projeté plusieurs fois à Bamako, dans plusieurs régions du Mali et au festival Afric’Ajarc de Toulouse en France.

« Après publication, je regarde rarement mes vidéos sur YouTube. J’ai vu que la vidéo. Elle a fait plus d’un million de vues en une semaine! Après les gens m’ont envoyé des liens Facebook de certaines pages qui avaient partagé la vidéo sur leurs pages. J’ai essayé d’en savoir plus sans succès. Du coup, j’ai conclu qu’une page célèbre l’a publié et que les gens l’ont regardé à plusieurs reprises. La vidéo fait actuellement une cinquantaine de vues par jour. À peu près 50.000 vues en 24h. Pendant le big Buzz ça pouvait aller de 100 à 150mil vues par jour et dans les paramètres de pays, elle est vue un peu partout dans le monde. »

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Georges Attino
Georges Attino
Journaliste, photographe et blogueur, je partage avec vous sur ce blog l’autre version du Sahel. Le Sahel plein de vie, de joie et de bonne humeur. Enroulez votre chèche, prenez une bouteille d’eau et allons à la (re) découverte de cet oasis de culture.
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