A peine les feux s’éteignaient que les murs Facebook se noircissaient de réactions et photos sur l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Je me suis aventuré dans les décombres de ces nombreux commentaires de maliens choqués de voir l’engouement pour la reconstruction d’un tel édifice. Les causes aussi nobles les unes que les autres pour l’utilisation judicieuse du milliard de dons ne manquaient pas. En commençant par les orphelins, les victimes de guerre, jusqu’aux manuscrits de Tombouctou. Je n’ai pas pu m’empêcher de me poser des questions: Combien les maliens ont ils donné pour sauver les manuscrits de Tombouctou? Quel grand patron-ne malien-ne- a bougé le petit doigt pour sauver un bout du patrimoine du pays?
Société
Lancé au seuil du nouvel an, #31paw (les plans du 31 Décembre) a bien occupé les twittos maliens. Avec dérision et humour, les internautes racontent les enjeux de la fête du réveillon. J’ai sélectionné quelques pépites pour votre plaisir.
*Aman Iman (l’eau c’est la vie). C’est pour cela que Kel Assouf et l’ONG « Les puits du désert » sont tous deux assoiffés de voir l’eau jaillir auprès des populations nomades dans le nord du Niger. Le groupe touareg n’a pas hésité à puiser dans sa musique pour contribuer à la construction de puits dans le Sahara. Ce grand espace dont s’abreuve leur rock électrique. Un concert humanitaire qui a vu affluer du monde ce vendredi 14 septembre 2018 au Centre d’art et de culture de Meudon (France) pour joindre l’utile à l’agréable.
Ibrahim Boubacar Keita fraichement réélu s’est rendu à Nouakchott ce jeudi 23 Août pour sa première visite après la confirmation de sa victoire. Une visite de remerciement selon la présidence de la république du Mali. Pour cette visite en Mauritanie, IBK avait dans ses valises un petit nombre d’artistes. La présence de ces artistes est diversement appréciée et divise les internautes maliens.
A l’orphelinat « Falatow jigiyaso » la joie se lisait sur le visage de tous les enfants. Ils étaient tous excités. Pour cette fête du ramadan, tous les enfants de l’orphelinat ont pu se vêtir d’habits de fête tout neufs cousus sur mesure par la marque Ikalook. Namissa Sow, la créatrice de ikalook n’a ni traîneau, ni une longue barbe et ne passe pas non plus par une cheminée mais elle a un grand cœur. Largement suffisant pour partager.
« C’est la différence qui est jolie » chante Salif Keïta. Cette différence, les personnes atteintes d’albinisme la connaissent et en souffrent en Afrique. Dans beaucoup de pays les albinos sont mal vus en raison des pouvoirs maléfiques qui leur sont attribués. Depuis quelques années de plus en plus d’albinos illuminent les tapis rouges des défilés de mode. Assetou Diallo est une de ces nombreuses étoiles. Elle a su faire de cette différence un atout. La mode représente pour elle un moyen de s’affirmer et de sensibiliser sur l’albinisme.
Le choc reste palpable après le meurtre et la décapitation d’une petite fille albinos de 5 ans à Fana dans la région de Koulikoro au Mali. Cet assassinat qualifié de crime rituel à quelques jours des élections présidentielles n’en finit pas de déchaîner les passions. On est choqué, horrifié, surpris… Malheureusement, ce n’est pas un cas isolé. Les personnes souffrant d’albinisme sont sujet à de nombreux préjugés, idées reçues et discriminations de tout genre particulièrement en Afrique subsaharienne. Comment remédier à ce fléau ? Comment améliorer le quotidien des albinos au Mali, en Afrique et dans le reste du monde ? La première option reste la sensibilisation.