Sur les murs du cinéma Al Hilal à Médina Coura (un quartier populaire de Bamako), les photographies de Nathalie Mazéas tutoient, fixent et interpellent les passants. Quelques uns s’arrêtent, scotchés devant les portraits de jeunes femmes photographes maliennes. Un contact saisissant qui n’est pas sans laisser de traces chez le public comme le suggère le nom de l’exposition « a mara » qui signifie « ce qu’il faut garder ». Entretien avec Nathalie Mazéas qui expose dans le OFF de la Biennale de la photographie africaine 2017, « Afrotopia » jusqu’au 31 janvier 2018.
Portrait
Les lions, la faune, la flore… c’était les images les plus connus de l’Afrique. Loin de ces clichés tout faits d’une Afrique considérée comme « sauvage », les pères de la photographie africaine ont su magnifier les africains en leur montrant une nouvelle image d’eux mêmes, une image plus valorisante à l’orée des indépendances. Ils ont débroussaillé le terrain de la photographie en Afrique. Et pour ce faire, il fallait que les africains soient photographiés par des africains. Ils sont plusieurs à avoir présenté l’Afrique autrement à travers leurs photos. Aujourd’hui, je m’en vais vous présenter l’un des père de la photographie africaine Seydou Keïta (1921-2001).
Anaïs Mali est d’origine tchadienne et c’est l’une des femmes les plus belles au monde. Elle est tellement belle qu’on dirait qu’elle est naturellement photoshopée ou qu’elle utilise un filtre snapchat :). A 29 ans le mannequin a défilé pour toutes les grandes marques. Je vous dévoile quelques secrets croustillants sur elle.
Toma Sidibé n’a pas besoin de GPS pour retrouver son chemin dans les petites ruelles de Bamako. De toute façon, ça ne lui servirait à rien. L’artiste est en terre connue. Toma, cet éternel voyageur a bien choisi son nom de famille Sidibé. En vrai nomade, il parcourt le monde en métissant et valorisant les cultures qui l’ont influencé et qui ont tant à nous apporter. Toma Sidibé revient chez lui à Bamako le temps des rencontres culturelles « A la croisée des chemins » pour son spectacle « taamaba » le grand voyage ce 23 novembre 2017 au musée national.
Le mardi 07 novembre c’est la journée internationale de l’écrivain africain. Pour célébrer cette journée je vais vous parler d’une auteure dont j’apprécie particulièrement les textes, Ken Bugul. Pour celles et ceux qui comprennent Wolof, le nom résume assez bien une bonne partie de la vie de cette auteure dont le talent de conteuse vous amène très vite dans son univers si particulier. Ken Bugul, « personne n’en veut » est le pseudo choisi par Mariétou Mbaye pour raconter de sa plume légère et attachante des histoires très souvent inspirées de son vécu.
Ses autographes sont rares comme une pluie dans le désert. Mais Suhail fait quand même des selfies avec ses fans quand son temps le lui permet. Suhail c’est un dromadaire star qui n’aime pas trop qu’on le confonde avec un chameau. Ces admirateurs s’en sont rendus compte lors du Sahel festival à Bruxelles où il était l’invité d’honneur. Des pistes de courses, il est passé devant les objectifs des caméras et des appareils photos. S’affichant au coté de Kel Assouf dans le meilleur clip de l’année 2017. Suhail en arabe, c’est le nom donné à deux étoiles. Tous les astres étaient alignés et présageaient une vie hors du commun pour ce dromadaire.