Malick Sidibé était au premières loges de la jeunesse malienne qui savourait la joie, l’insouciance et l’indépendance retrouvée. Appareil photo au poing, Malick Sidibé s’invitait aux soirées endiablées par les rythmes venus d’Europe et de Cuba. Plus qu’un reporter, Malick Sidibé était le témoin de cette époque, les années 60. L’œil de Bamako comme on le surnommait, est décédé le 14 Avril 2016 dans cette ville qu’il a vu évoluer d’abord en noir et blanc puis en couleur.
Portrait
Il a suffi d’un « click-clack » pour que Tidiane Sidibé trouve sa vocation. Ce bruit caractéristique du déclenchement de l’appareil photo, Tidiane en a fait le nom de son studio. Un lieu où il tire les portraits de rappeurs maliens. Sidiki Diabaté, Iba One, Weei Soldat, King KJ… autant de noms qui sont passés devant son objectif. Il n’est pas rare de tomber sur son nom entre deux punchlines dans un morceau de rap. Une collaboration qui a fait la réputation de cet ancien rappeur, aujourd’hui considéré comme le photographe officiel du rap malien.
Chris Seydou est ce que l’on appelle un génie de la mode. De son vivant, il a bousculé les codes de la mode africaine en proposant des tenues avant-gardistes taillées dans les tissus les plus traditionnels. Plus de 20 ans après son décès, le couturier malien continue d’inspirer de nombreux contemporains à travers son oeuvre mais également son histoire.
Sur les murs du cinéma Al Hilal à Médina Coura (un quartier populaire de Bamako), les photographies de Nathalie Mazéas tutoient, fixent et interpellent les passants. Quelques uns s’arrêtent, scotchés devant les portraits de jeunes femmes photographes maliennes. Un contact saisissant qui n’est pas sans laisser de traces chez le public comme le suggère le nom de l’exposition « a mara » qui signifie « ce qu’il faut garder ». Entretien avec Nathalie Mazéas qui expose dans le OFF de la Biennale de la photographie africaine 2017, « Afrotopia » jusqu’au 31 janvier 2018.
Les lions, la faune, la flore… c’était les images les plus connus de l’Afrique. Loin de ces clichés tout faits d’une Afrique considérée comme « sauvage », les pères de la photographie africaine ont su magnifier les africains en leur montrant une nouvelle image d’eux mêmes, une image plus valorisante à l’orée des indépendances. Ils ont débroussaillé le terrain de la photographie en Afrique. Et pour ce faire, il fallait que les africains soient photographiés par des africains. Ils sont plusieurs à avoir présenté l’Afrique autrement à travers leurs photos. Aujourd’hui, je m’en vais vous présenter l’un des père de la photographie africaine Seydou Keïta (1921-2001).
Anaïs Mali est d’origine tchadienne et c’est l’une des femmes les plus belles au monde. Elle est tellement belle qu’on dirait qu’elle est naturellement photoshopée ou qu’elle utilise un filtre snapchat :). A 29 ans le mannequin a défilé pour toutes les grandes marques. Je vous dévoile quelques secrets croustillants sur elle.
Toma Sidibé n’a pas besoin de GPS pour retrouver son chemin dans les petites ruelles de Bamako. De toute façon, ça ne lui servirait à rien. L’artiste est en terre connue. Toma, cet éternel voyageur a bien choisi son nom de famille Sidibé. En vrai nomade, il parcourt le monde en métissant et valorisant les cultures qui l’ont influencé et qui ont tant à nous apporter. Toma Sidibé revient chez lui à Bamako le temps des rencontres culturelles « A la croisée des chemins » pour son spectacle « taamaba » le grand voyage ce 23 novembre 2017 au musée national.